Castlevania change de dimension
Tous les joueurs du monde (non, pas tous) connaissent Castlevania. Ce jeu signé Konami est un classique, ou plutôt la vingtaine d’épisodes qui composent la série sont des classiques, depuis 1986. On pourrait parler du jeu, mais je ne suis pas celui qui le ferait le mieux. Je vais vous parler de Netflix (une fois n’est pas coutume) puisque le service de streaming vient de commencer la diffusion d’une série animée nommée Castlevania (surprise).
Quelques épisodes sont dispos pour le moment et j’ai tenté ma chance au détour d’une soirée sans trop d’idée. Ce qui m’a décidé est un coup d’œil sur le casting (voix) dans lequel on trouve Richard Armitage et Graham McTavish (et j’en profiterai pour vous écrire quelques lignes sur “Preacher”, une série Amazon dans laquelle l’écossais fait quelques apparitions énigmatiques). C’est la première fois que ces deux là partagent l’affiche depuis la trilogie du Hobbit et je pensais raisonnablement que leur présence indiquait une certaine qualité de réalisation, ou du moins d’écriture.
Tout d’abord : ce n’est définitivement pas pour les enfants. Si vous pensiez qu’un animé très nippon dans l’esthétique pouvait plaire à vos têtes blondes, sachez que le visionnage risque d’être suivi de quelques cauchemars (et de quelques nouvelles grossièretés tirées des dialogues). Dès le premier épisode le ton est posé avec pluie de sang, attaque de démons, démembrements et éviscérations. C’est gore, carrément gore. Le second épisode amènera un peu de légèreté avec un humour noir fort plaisant… la suite nous dira ce qu’il adviendra de cette ambiance au premier abord sympathique.
C’est une impression à chaud, mais ce qui va sûrement en rebuter plus d’un : c’est l’esthétique. La qualité de l’animation est au niveau de ce qu’on connaissait de japanimations des années 90 et je ne sais franchement pas s’il s’agit d’une volonté assumée ou d’un manque de moyens (l’un pouvant excuser l’autre). Franchement à part quelques bonnes idées de mises en scène, c’est globalement moche… Mais bon, il faut passer outre pour apprécier (ou pas) une histoire sombre de vampire, de vengeance, de Dracula, de sang, de violence… et toute cette ambiance d’aventure propre aux jeux typés RPG des années 80 et 90.
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